David Lafarge Pokémon, éminent Youtubeur et collectionneur passionné de cartes Pokémon, a récemment levé le voile sur sa séparation avec SGS Safeguard, une société de gradation français. Dans une vidéo révélatrice, il partage les motifs derrière cette décision marquante. Cet article s’attelle à vous fournir un résumé éclairé de ses explications et à offrir notre perspective sur une collaboration qui a largement captivé l’attention de la communauté.
Qu’est ce que SGS Safeguard ?
SGS Safeguard, une entreprise spécialisée dans la gradation de cartes à collectionner, a marqué son entrée officielle dans le secteur en septembre 2022. Elle s’est rapidement distinguée grâce à des partenariats significatifs dans le monde du Jeu de Cartes à Collectionner (JCC) Pokémon, notamment lors d’un gala prestigieux où un célèbre collectionneur a choisi de faire crossgrade une carte Pikachu Illustrator par PSA pour la placer dans un boîtier SGS Safeguard. L’entreprise a également fait parler d’elle en annonçant l’arrivée de David Lafarge Pokémon, une figure emblématique de la communauté, au sein de sa direction.
Ces événements majeurs ont engendré une multitude de rumeurs et d’interrogations concernant l’entreprise, suscitant des réactions diverses telles que des vagues de critiques, de la jalousie, des spéculations sur des partenariats non divulgués et des collaborations commerciales masquées. La notoriété acquise par SGS Safeguard grâce à ces stratégies marketing audacieuses a inévitablement été accompagnée de controverses.
C’est précisément en raison de cette ambiance conflictuelle que le renommé Youtubeur a pris la décision de se désengager de l’entreprise. Nous vous proposerons une analyse approfondie des motifs derrière cette décision dans la suite de cet article.
Pourquoi David Lafarge Pokémon à quitté la société SGS ?
Deux facteurs principaux ont motivé la décision du Youtubeur : l’insuffisance des revenus générés et les réactions négatives au sein de sa communauté.
Tout d’abord, la collaboration entre une icône du monde Pokémon et une société de gradation, où un grand nombre de cartes ont été soumises, a suscité des controverses persistantes. Les interrogations concernant l’objectivité des évaluations et la promotion quotidienne par le Youtubeur ont créé des frictions au sein de la communauté des fans de Pokémon. Cette situation a conduit David Lafarge Pokémon à se retirer de cette collaboration afin de se consacrer à d’autres projets ambitieux, cherchant à retrouver une harmonie avec sa base de suiveurs.
Quant aux revenus, leur insuffisance a également joué un rôle critique dans cette décision. Pour un professionnel comme David, il est vital de générer des revenus non seulement pour subvenir à ses propres besoins mais aussi pour soutenir la pérennité de ses activités et le développement de nouveaux projets. Malgré la certification et l’authentification de plus de 19 000 cartes par l’entreprise, les bénéfices obtenus n’ont pas répondu aux attentes du Youtubeur, le poussant ainsi à réévaluer son implication dans cette entreprise.
La fin de la société de gradation SGS Safeguard ?
C’est difficile d’imaginer la fin de la société de gradation SGS Safeguard même si celle-ci vient de perdre son meilleur outil marketing. Comme nous pouvons le voir sous le graphique ci-dessous proposé par le site Pokemontracker, la société se positionne plutôt bien en terme de volume mensuel de nouvelles gradations.
Il semble prématuré de prédire un déclin de SGS Safeguard, malgré la perte de son atout marketing le plus influent. D’après les données illustrées dans le graphique ci-dessous, fournies par Pokemontracker, l’entreprise maintient une position solide en termes de volume mensuel de nouvelles gradations.
Néanmoins, l’absence de promotion par David Lafarge Pokémon pourrait indéniablement affecter le flux des commandes futures.
L’avenir de DavidLafargePokemon avec les sociétés de gradation
Dans sa vidéo, David Lafarge Pokémon évoque la possibilité d’établir de nouveaux partenariats avec des entreprises de gradation à l’avenir. Bien qu’il précise qu’aucune collaboration n’est actuellement en vue, son intérêt manifeste pour de telles associations laisse entrevoir une ouverture à cette idée. Il insiste néanmoins sur l’importance de la qualité du service offert par ces sociétés. De plus, il semble implicite que toute future collaboration devrait s’accompagner d’une offre financière convaincante pour qu’il envisage sérieusement un partenariat.
Ainsi, il n’est pas exclu que David Lafarge Pokémon puisse promouvoir une ou plusieurs entreprises de gradation dans les mois à venir.
Une décote des cartes gradées SGS Safeguard ?
La question d’une éventuelle baisse de valeur des cartes gradées par SGS Safeguard reste complexe. Il est clair que la réputation de l’entreprise pourrait être impactée par sa séparation avec David Lafarge Pokémon, qui jouit d’une communauté de plus de 2 millions d’abonnés. Un déplacement de l’intérêt de cette communauté vers une autre entreprise de gradation pourrait affecter tant les commandes que la notoriété de SGS Safeguard dans le domaine de la gradation.
Dans sa vidéo, David Lafarge Pokémon souligne l’authenticité et la rigueur des évaluations effectuées durant sa collaboration avec SGS Safeguard. Toutefois, il ne garantit pas à sa communauté que la valeur des cartes gradées restera stable. La question de la valorisation des cartes gradées est en effet délicate, fluctuant selon la popularité, l’offre et la demande.
En résumé, bien que la situation actuelle puisse sembler incertaine pour SGS Safeguard, l’évolution de la valeur des cartes gradées par cette entreprise dépendra de nombreux facteurs, notamment de la confiance que la communauté des collectionneurs continuera de lui accorder.
Notre avis sur la situation entre DavidLafargePokemon et SGS Safeguard
Notre avis sur cette situation soulève une réflexion profonde sur les dynamiques sous-jacentes aux partenariats influents dans l’industrie de la gradation de cartes. En effet, au cœur de cette collaboration entre David Lafarge Pokémon et SGS Safeguard se trouve une question essentielle : l’argent. L’orientation de David vers SGS Safeguard, motivée en partie par la recherche d’un avantage financier, et son départ ultérieur lorsque ses attentes n’ont pas été satisfaites, met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises de gradation.
Ce revirement pose la question de l’impact à long terme de tels partenariats sur la réputation et la clientèle de l’entreprise. SGS Safeguard a-t-elle bénéficié d’une communauté de véritables collectionneurs passionnés par la qualité et l’authenticité des cartes, ou sa croissance a-t-elle été principalement stimulée par des clients influencés par une figure populaire de la scène Pokémon ? Si la fidélisation de la clientèle repose sur l’attraction de l’influence plutôt que sur la qualité du service, l’entreprise risque de se trouver dans une position précaire.
Il est crucial pour les entreprises de gradation de cartes d’établir des partenariats stratégiques non seulement avantageux sur le plan financier mais aussi sains et durables. La transparence, l’intégrité et la qualité du service doivent rester au premier plan pour assurer une relation de confiance non seulement avec les figures influentes mais aussi avec l’ensemble de la communauté des collectionneurs. En fin de compte, la réussite à long terme dépend de la capacité à fidéliser une base de clients véritablement passionnés par leur offre, au-delà de l’éclat temporaire procuré par les collaborations influentes.
La démarche de David Lafarge, qui passe rapidement de la promotion de SGS Safeguard à la recherche de nouveaux partenariats, révèle une vérité sur l’influence : l’objectif principal semble être le gain financier plutôt que la mise en avant d’un service de qualité. Cette situation souligne le dilemme au cœur de l’influence digitale, où les intérêts financiers peuvent primer sur l’authenticité et la valeur réelle des services promus.